Après la polémique, c’est finalement un compromis qui a été trouvé ce mardi soir au bureau politique des Républicains. Il a été décidé à l’unanimité que le vote prendrait deux formes : papier pour les expatriés de 30 grandes villes comme Londres. Electronique là où juridiquement il est interdit d’organiser un scrutin papier, comme c’est le cas au Canada. Electronique également dans les endroits reculés.
La polémique n’avait donc pas lieu d’être, selon l’eurodéputée. Nadine Morano : « La solution qui a été adoptée a été adoptée à l’unanimité. Or quand il y a polémique, je suis désolée, ce n’est pas adopté à l’unanimité. Donc, voilà c’est bien. C’est la première fois qu’on organise des primaires, donc ce n’est pas simple non plus. Il y a des données techniques qu’il faut prendre en compte et force est de constater que tout le monde s’y est retrouvé ce soir puisque tout le monde est parti content ».
Certes, ils sont tous sortis contents, mais Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne, a tenu à mettre les choses au clair lors de ce bureau politique et a rappelé les règles de l’organisation de la primaire.
« Je souhaite que ce soit la dernière modification substantielle des règles de la primaire parce que je crois que c’est un enjeu de crédibilité et que par ailleurs, je pense que c’était important qu’il soit clarifié, que c’est bien la haute autorité qui a la main sur l’organisation de la primaire. On est un peu sortis de l’ambiguïté sur ce point même s'il y a eu quelques débats », dit-elle.
Place maintenant à la commission d’organisation qui doit travailler les différents points techniques comme la sécurité ou encore les différents lieux où se déroulera le scrutin papier. Une liste précise des modalités de vote devra être arrêtée d’ici le 15 juillet.