Pour Nicolas Sarkozy, « il n'y a aucune alternative crédible au nucléaire ». Si la droite revenait au pouvoir l'an prochain, l'ancien chef de l'État annonce qu'elle « abrogera l'objectif de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité en France ».
Partisan de la recherche sur le gaz de schiste et la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes, il s'oppose à la signature du Traité transatlantique. En quelques propositions, qui n'engagent que lui, l’ancien chef de l’État a pris le contre-pied de la gauche.
Pour 2017, Nicolas Sarkozy souhaite des « choix politiques clairs », son remède pour éviter l'exemple autrichien. À ses yeux, la percée de l'extrême droite à la présidentielle en Autriche démontre l'échec de « l'alternance molle, de la pensée unique, d'un peu de gauche et d'un peu de droite ». Un tacle adressé à ses rivaux Alain Juppé ou Nathalie Kosciusko-Morizet.
Nicolas Sarkozy s’est aussi exprimé sur François Hollande et son « ça va mieux ». Un « déni de réalité » selon lui, comme celui de Lionel Jospin avant le 21 avril 2002.
Enfin, le chef des Républicains s’en est pris à Emmanuel Macron, l'homme qui plaît… même à droite, en le qualifiant de « cynique ».
Toujours à la traîne, derrière Alain Juppé dans les sondages, Nicolas Sarkozy s'affiche déterminé à aller au combat, à tel point que la question de sa candidature ou non à la primaire n'a même pas été posée.