Cette fois ce ne sera pas une carte postale, mais un poster. Ce proche d’Arnaud Montebourg prévient : ce lundi l’ex-ministre a bien prévu de pousser ses pions.
Donner son diagnostic sur la situation politique, dessiner surtout ses intentions pour les prochains mois. Dans la bataille qui s’annonce, le chantre du made in France en est convaincu disent ses amis, il a un rôle à jouer.
Pour Arnaud Montebourg, il s’agit d’abord de ne pas laisser Emmanuel Macron incarner seul la relève générationnelle et puis c’est aussi pour lui l’occasion de tenter de prendre le leadership sur la contestation d’une candidature Hollande.
Autour de Montebourg pour l’instant, quelques frondeurs et quelques rares fidèles, pas de proches de Martine Aubry et sûrement pas son rival Benoit Hamon, l’ex-ministre de l’Education.
Arnaud Montebourg rêve pour réunir les déçus du quinquennat d’une nouvelle primaire et cette fois de faire bien mieux qu’il y a 5 ans. En 2011, se posant en champion de la démondialisation, Arnaud Montebourg s’était hissé au statut de troisième homme avec 17% des voix, trois fois plus qu’un certain Manuel Valls.