Manuel Valls à Mantes-la-Jolie pour présenter les priorités du plan pauvreté

Manuel Valls était ce jeudi 14 avril à Mantes-la-Jolie, banlieue plutôt défavorisée des Yvelines, en région parisienne. Son objectif : reconquérir les classes modestes.  Le Premier ministre s'est notamment rendu dans une école et une Caisse d'allocation familiale. Il y a fait le bilan des mesures prises depuis 2012, soulignant notamment que 50 000 jeunes bénéficient depuis 2013 de la «garantie jeune». Il a également annoncé la revalorisation en septembre du RSA «de 2% comme chaque année depuis 2013».

Première étape ce jeudi 14 avril pour Manuel Valls et ses ministres, la visite d’une école élémentaire. Objectif : vanter deux dispositifs innovants dans la structure passerelle qui permet aux jeunes enfants de milieux défavorisés d’entrer à l’école avant trois ans, un dispositif salué par les professeurs présents : « Ça se passe très, très bien, on a plaisir à voir les enfants progresser ! ».

Une première visite suivie d’un déplacement dans une Caisse d’allocations familiales située en plein cœur quartier du Val Fourré. Manuel Valls est venu ici pour faire passer un message. L’action de l’exécutif en matière de lutte contre la pauvreté porte ses fruits : création de la prime d’activité, mise en place d’une nouvelle allocation, la garantie jeune. Le Premier ministre a égrené les mesures prises depuis 2012, avant de se féliciter de la stabilisation du taux de pauvreté : « Depuis 2012, le taux de pauvreté qui avait fortement augmenté entre 2008 et 2011 s’est stabilisé autour de 14 %. Aujourd’hui, les choses s’inversent ».

Un tableau encourageant qui ne convainc ici personne. Pour Nouria, la situation a empiré depuis 2012 : « Le problème, c’est l’emploi. Il faut que les gens travaillent. François Hollande ou le gouvernement précédent, c’est la même chose ». Et ce n’est pas l’annonce par le Premier ministre d’une revalorisation de 2 % du RSA qui atténuera la déception et la colère.
 

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