« Il n’y a pas une formation politique qui peut être une formation politique digne de ce nom sans un projet. Sinon, c’est un club de supporters », a déclaré Nicolas Sarkozy.
L’ex-chef de l’Etat aura répété cette phrase, qui sonne comme un slogan, tout le week-end. Mais sans convaincre. Il a défendu son projet en l'absence des candidats à la primaire.
Boudé par les ténors du parti, il se retrouve en plus avec un nouvel adversaire : Jean-François Copé, son ennemi juré qui a affirmé : « Je serai candidat à cette élection. »
Jean-François Copé, le banni, a fait son retour devant sa famille politique samedi, après un an et demi d'exil, libéré d'un poids : l'affaire Bygmalion.
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« Les magistrats ont dit qu’ils ne me mettaient pas en examen. Ça été une épée de Damoclès qui a disparu parce que, jamais je n’aurais imaginé d’être candidat si j’avais été mis en examen », a déclaré l’ex-patron de l’UMP. Si le député-maire de Meaux peut espérer tourner la page de l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy, lui, n'en a pas fini. Il devrait être entendu dans les prochains jours.
Autre caillou dans la chaussure du patron des Républicains : le ralliement de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin dans le camp d'Alain Juppé officialisé sur BFMTV. « Je préfère une gouvernance qui cherche à rassembler, plutôt qu’une mobilisation qui cherche à cliver », a-t-il justifié.
Une prise de guerre pour le champion des sondages Alain Juppé et principal adversaire de Nicolas Sarkozy.