Les migrants se sont regroupés à l'avant du ferry Spirit of Britain de la compagnie britannique P&O et ils en ont bloqué la passerelle d'accès. Au bout de trois heures, les policiers - ils étaient environ 80 - sont parvenus à fixer une autre passerelle entre le bateau et le quai et à évacuer les réfugiés, principalement des Afghans.
Vingt-quatre migrants et onze personnes de l'association No Border ont été interpellés et conduits dans les locaux de la police de l'air et des frontières près de Calais. En fouillant le navire, les policiers ont par ailleurs découvert une dizaine de migrants cachés entre des parois du bateau.
Le président du port de Calais a réclamé la tenue d'une réunion de crise, alors que les soutiens des migrants s'indignent des conditions de vie insupportables dans la « jungle » de Calais, le plus grand bidonville de France. De nombreux représentants politiques de gauche élèvent aussi leur voix. « Ces conditions sont une honte » a également affirmé le chef de l'opposition britannique, le travailliste Jeremy Corbyn. « La Grande-Bretagne doit faire davantage pour résoudre le problème », a-t'il ajouté.