Et parmi ces quatre acteurs, il y a le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 Guillaume Lambert, ainsi que le trésorier, le député Philippe Briand, un avocat et un expert-comptable.
De nombreuses dépenses réglées par l’UMP, le nom du parti de Nicolas Sarkozy à l’époque sont en cause, des dépenses qui n’auraient pas été intégrées dans les comptes de la campagne : transports en train pour l’organisation et la tenue des meetings, tracts de campagne, T-shirts, aménagement des QG de campagne, sondages et locations de salles.
Depuis le mois de novembre dernier, on sait que l’enquête sur les comptes de cette campagne de l’ancien chef de l’Etat a pris de l’ampleur. Au départ, cantonnée aux fausses factures émises par la société de communication Bygmalion (plus de 18 millions d'euros), elle s’est élargie sur la base de nouveaux soupçons.
Soupçons qui semblent se confirmer avec ces quatre mises en examen. Ces dépenses non reportées pourraient atteindre les 13 millions d'euros. Elles vont aussi probablement affaiblir la défense de Nicolas Sarkozy dans cette affaire.