Et si les sanctionnés du premier tour devenaient les gagnants du second ? Les socialistes, arrivés troisième derrière le Front national et la droite, partent en tout cas désormais unis avec leurs alliés écologistes et du Front de gauche. Une vraie réserve de voix contrairement à la droite alliée aux centristes depuis le premier tour.
Et qui pourrait faire la différence, espèrent-ils, dans les multiples triangulaires qui opposeront dimanche prochain la droite, la gauche et l’extrême droite. La gauche
espère ainsi gagner entre trois et neuf régions, dix, parie même le Premier ministre, Manuel Valls, dont cinq régions qui paraissaient presque promises à la droite, notamment la Normandie, le Centre ou bien encore l'Ile-de-France.
Reports de voix et abstention
La percée du FN rebat là encore les cartes, même si au parti Les Républicains on parie toujours sur un gain de six à sept régions, loin néanmoins de la grande vague bleue espérée.
Les espoirs sont grands en revanche au Front national qui, au-delà du Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de la région PACA (sud-est), entend bien amplifier la dynamique du premier tour avec notamment en ligne de mire le Grand-Est et la Bourgogne-Franche-Comté.
Mais à nouveau, rien n'est joué. Tout dépendra des reports de voix et de la mobilisation des abstentionnistes. Près d’un électeur sur deux ne s'est pas rendu aux urnes dimanche dernier.