Concrètement, ce n'est pas le retour à la guérite du douanier et à sa petite barrière rouge et blanche. Ces contrôles aux 285 points de passage frontaliers que compte la France - routiers, fluviaux, ferroviaires et aéroports - resteront aléatoires. Mais avec 30 000 policiers sur le pont, leur renforcement sera significatif, assure-t-on du côté du ministère de l'Intérieur.
Deux phases de haute intensité ont été définies : du 25 au 29 novembre, puis du 8 au 12 décembre. Autrement dit juste avant le début et la fin de la conférence internationale pour le climat.
On estime cependant que de nombreux activistes venus du monde entier sont déjà présents sur le territoire français, mais surveillés de près par les services de renseignement, souligne le ministère.
Ce retour des contrôles renforcés aux frontières doit avant tout dissuader les retardataires qui au dernier moment voudraient venir troubler la COP21. En 2009, pour le sommet de l'Otan et lors du G20 à Cannes en 2011, la France avait déjà rétabli ses contrôles, comme l'autorisent les accords de Schengen en cas de circonstances exceptionnelles.