Sur l'ensemble des sommes investies, 18 milliards d'euros concernent l'efficacité énergétique, 5 milliards les énergies renouvelables et 12 milliards d'euros les infrastructures de transport. Ce à quoi s'ajoutent les investissements dans le chantier de l'EPR, le nouveau réacteur atomique construit à Flamanville, estimés pour 2013 à 1,3 milliard d'euros.
Le secteur du nucléaire est le plus coûteux, mais selon Hadrien Hainaut, auteur de l'étude, on peut avoir des résultats considérables pour peu d'argent : « Clairement, le secteur dans lequel on investit le plus, c’est le secteur du bâtiment, principalement les logements avec à la fois les nouveaux bâtiments qui sont très performants du point de vue du climat et la rénovation des bâtiments existants, donc l’isolation ou l’installation par exemple de chaudières performantes dans vos logements ».
La prise de conscience des pouvoirs publiques, mais aussi chez les particuliers a permis de multiplier les modes de financement. Pour Hadrien Hainaut, « l’argent peut venir de trois grandes sources : la fiscalité publique, ça c’est vraiment les impôts et les taxes qui sont prélevés par l’Etat ; l’argent des entreprises et des ménages, donc vos revenus, votre épargne ; puis vous avez des banques, des marchés financiers qui peuvent permettre de prêter l’argent à ceux qui investissent dans les projets de la transition énergétique ».
Des projets concrets et surtout rentables, c'est ce qu'attendent les investisseurs en faveur du climat.