C'est par un simple communiqué que la patronne du FN a donc finalement décliné l'invitation faite par France 2, au terme d'un véritable imbroglio médiaticopolitique.
Tout commence véritablement mercredi, face à la grosse colère des patrons des Républicains et du PS qui condamnent comme inéquitable cette nouvelle invitation de la dirigeante du Front national, à moins de six semaines des élections régionales.
France 2 tente alors de dénouer la polémique en conviant très tard mercredi soir ses deux principaux adversaires républicain et socialiste à venir débattre avec elle en plateau.
Une solution de dernière minute recommandée en quelque sorte par le CSA , le Conseil supérieur de l'audiovisuel, mais qui a littéralement fait sortir de ses gonds Marine Le Pen, prompte à surjouer cet après-midi l'indignation fustigeant « une situation ubuesque », « où on l'obligerait » pendant trois heures à six débats en plus des interviews des différents journalistes pour complaire, dénonce-t-elle « aux exigences de l'UMPS ».
Marine Le Pen jette donc le gant ce soir dans un communiqué lapidaire ou elle dénonce à nouveau « une mascarade » en se plaçant comme à son habitude dans une position victimaire. Bref, une façon comme une autre de continuer à faire campagne pour celle qui surfe toujours en tête des sondages.