Nicolas Sarkozy appelle à l’apaisement et attaque ses rivaux

Devant les parlementaires Les Républicains réunis mercredi 23 septembre à Reims, Nicolas Sarkozy a appelé ses rivaux à la primaire à stopper les hostilités, après une rentrée extrêmement tendue avec Alain Juppé et François Fillon. Pour autant, le patron du parti a de nouveau taclé ses rivaux en préconisant la mise en œuvre d’un projet commun « que seuls les militants devraient valider ».

Avec notre envoyée spéciale à Reims, Véronique Rigolet

Au début, cela ressemble à un appel à la trêve lancé à ses rivaux de la primaire, Alain Juppé, François Fillon, après des jours de critiques et d’invectives. Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains plaide pour « que chacun respecte l’autre, que chacun apporte ses propositions, dans le souci de construire l’alternance et la victoire, pas dans le but de détruire ou de diminuer celui qui est le concurrent ».

Nicolas Sarkozy confiera même, en petit comité, qu’il n’a vraiment aucun contentieux avec Alain Juppé. « Parfois de la friture », reconnaît-il, mais « avec lui pas de coups bas et avec moi, pas de mensonges ». Pour autant, à la tribune, le patron du parti Les Républicains cogne à nouveau. Selon lui, le projet du parti, validé par les militants s’imposera à tous. « C’est vous et personne d’autre qui arbitrerez les points cruciaux de notre projet politique. Je ne veux pas d’un accord entre trop bons amis sur le dos du peuple français. Vous êtes le peuple français. Vous aurez à manifester votre opinion chaque fois que ça sera nécessaire pour trancher les éléments du programme ».

Alain Juppé, qui n’est pas parlementaire, n’était pas à Reims. Le prochain rendez-vous entre les deux hommes est prévu dimanche prochain, le 27 septembre, au meeting régional de Valérie Pécresse, tête de liste pour la région Ile de France.

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