Le «mea culpa» de Nicolas Sarkozy dans «Le Parisien»

Dans un entretien au journal Le Parisien, le patron des Républicains, Nicolas Sarkozy, porte un regard critique sur son quinquennat. L'ex-président reconnaît avoir «fait des erreurs», mais toujours pas de devoir d'inventaire, ce sont surtout des «erreurs de comportement» qu'il dit regretter.

Pas d'inventaire de son quinquennat, mais des regrets sur son style présidentiel, le mea culpa de Nicolas Sarkozy dans le quotidien Le Parisien s'arrête là. L'ancien président regrette notamment le fameux « Casse toi, pauvre con » lancé à un Français qui refusait de lui serrer la main. Mais pas le terme « racaille » employé lors d'un déplacement en banlieue. 

A l'heure ou son ex-Premier ministre et désormais rival François Fillon multiplie les attaques contre lui en parlant de son image de « plébéien teigneux », Nicolas Sarkozy affecte le plus grand détachement , martelant qu'il a changé, qu'il a appris de sa défaite. «Vous avez vu comme je suis calme maintenant ? Un vrai toutou », ose-t-il même lancer à l'un des lecteurs du Parisien.

Un vrai toutou donc, mais qui n'a semble-t-il rien perdu de son mordant. Nicolas Sarkozy défend ainsi bec et ongles ses choix économiques et sa politique étrangère, comme l'intervention en Libye pour se montrer très critique de la manière dont la communauté internationale gère actuellement le conflit syrien. «En quelques mois , la Syrie peut être libérée», lance ainsi, bravache, l'ex-chef de l'Etat qui n'a visiblement renoncé à rien pour 2017. Même s'il se refuse toujours à se déclarer candidat à la primaire « J'ai la France en moi, avoue-t-il, je n'y peux rien. Le feu incandescent est là». Bref, il en brûle d'envie.

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