« Injuste et inefficace » : c'est pour la TVA sociale que le candidat Hollande et le PS avaient eu ces mots très durs. Une mesure votée par la droite à la veille de l'élection présidentielle, une mesure abrogée par la gauche dès son arrivée au pouvoir.
Autant dire que ce mea culpa a surpris jusque dans son camp. Face à ces confidences rapportées, les réactions sont le plus souvent embarrassées, voire marquent une prise de distance.
« Si ça semble évident au président, je lirai avec intérêt son argumentation », déclare Thierry Mandon, secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur. À 20 mois de l'élection présidentielle, ce mea culpa très réfléchi, en forme de début d'inventaire d'un président qui se revendique pragmatique, prolonge de fait le tournant social-démocrate du quinquennat.
Commence aussi à se dessiner par petites touches la stratégie de François Hollande pour 2017 : s'adresser notamment à l'électorat centriste.