L'AFD, c'est le bras financier de la diplomatie française. L'organisme met en œuvre l'aide internationale au développement. La Caisse des dépôts et consignations, elle, c'est le bras financier des collectivités territoriales. En les rapprochant, l'Etat donne les moyens aux deux entités d'augmenter leur capacités d'emprunt, car avec la rigueur, pas question d'augmenter les ressources de ces deux institutions.
L'année dernière, l'Agence française du développement a levé 6 milliards d'euros sur les marchés, pour compléter le financement de ses projets d'un montant global de 8 milliards d'euros. Avec le concours de la caisse, l'agence pourrait trouver encore plus d'argent et à des taux plus intéressants.
Pour la Caisse des dépôts, c'est aussi l'occasion de s'ouvrir sur l'international. Son activité est pour le moment strictement cantonnée aux limites du territoire national. Pour mener cette réforme, François Hollande dit s'être inspiré de la banque publique allemande KFW, dont les activités recouvrent déjà l'aide au développement. La nouvelle organisation pourrait être opérationelle à partir de l'année prochaine.