Le maire Les Républicains de Chalon-sur-Saône estime avoir obtenu gain de cause. Pour lui, la suppression des menus de substitution dans les cantines de cette commune de 50 000 habitants n’auraient pas dû faire autant de bruit. La première raison à cela, c’est qu’il n’y a eu qu’une vingtaine de repas au cours desquels du porc a été servi dans les cantines lors de la dernière année scolaire. La deuxième raison selon Gilles Platret, c’est que de nombreux élèves musulmans refusent de manger de la viande, peu importe laquelle, parce qu’elle n’est pas halal.
Pour entrer en application, la suppression des menus de substitution doit être entérinée par le conseil municipal de la ville fin septembre. Dans ce cas, la Ligue de défense judiciaire des musulmans, à l’origine de la procédure, en lancera une autre, sur le fond cette fois. Ce jeudi, le tribunal administratif de Dijon n’a en effet statué que sur la forme. La condition d’urgence qui justifie un référé n’était pas remplie selon la justice, aucun repas contenant du porc ne sera servi avant la mi-octobre dans les restaurants scolaires de Chalon-sur-Saône. Maître Nicolas Gardères, l’un des avocats de l’association, a déclaré qu’il ne contesterait pas cette décision devant le Conseil d’Etat.