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Après sept ans d’une enquête très médiatisée sur l’affaire de sabotages de voies SNCF à Tarnac en 2008, la juge antiterroriste a décidé de ne pas suivre le réquisitoire du parquet. La circonstance aggravante « d’entreprise terroriste » n'est finalement pas retenue à l’encontre de huit militants libertaires, dont Julien Coupat. Ils ont été renvoyés en correctionnelle pour « association de malfaiteurs ». Mais le parquet de Paris a fait appel ce lundi 10 août. Pour Maître Marie Dosé, l'une des avocates des prévenus, cet appel est un coup de force politique.