C’est à l’heure du déjeuner dominical dans une émission mêlant tout à la fois dérision et humour que le président a choisi de s’exprimer pour la première fois depuis la claque de son camp aux élections départementales et à l’approche du troisième anniversaire de son arrivée à l’Elysée.
L’objectif de ce choix décalé est de s’adresser à un public plus jeune et reprendre ainsi le fil d’une des priorités du quinquennat : la jeunesse et l’éducation. Toujours au plus bas dans les sondages avec huit Français sur dix mécontents de son action, François Hollande tentera ainsi une nouvelle fois de reprendre la main en faisant pendant deux heures, entre chroniques et reportages, la pédagogie des réformes engagées, notamment en faveur de l’emploi, mais également contre le terrorisme et pour lutter contre les extrémismes à l’heure où le Front national marque des points.
Peu d’annonces sont attendues, même si le président pourrait annoncer, dit-on, l’extension de la prime d’activités aux étudiants qui travaillent et aux apprentis. Il pourrait par ailleurs clore le débat sur le vote obligatoire, une suggestion du patron de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, mais qui ne serait pas une priorité pour le chef de l’Etat.