La droite dirige donc désormais 66 départements, presque 67, pourrait-on dire, puisqu’elle a fait élire un candidat divers gauche, Christian Astruc, dans le Tarn-et-Garonne, le fief historique de Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux de gauche, qui après un règne sans partage pendant trente ans sur le département, a tout bonnement préféré jeter le gant alors qu’il était donné grand perdant. Autre accroc à gauche, non loin de là, dans le Lot, où le président socialiste sortant, Serge Rigal, a battu une autre socialiste, Geneviève Lagarde, pourtant désignée comme leader par les militants.
A droite, pas de couac notable. La bataille du Vaucluse n’aura finalement pas eu lieu malgré la volonté des élus Front national de se placer en arbitre. L’UMP Maurice Chabert, 71 ans, a été élu au bénéfice de l’âge, droite et gauche ayant obtenu très exactement le même nombre de voix.
Seule ombre au tableau de ces premières élections départementales, et non plus cantonales, la stricte parité homme femme aura fait long feu au troisième tour puisque seules huit femmes ont été élues aux commandes d’un département sur les 101 que compte le pays.