L’occasion était trop belle et les militants UMP du Val de Marne l’ont saisi. Ils ont fait entendre leur voix lors de la visite de Manuel Valls à Fresnes. Leur message est de dénoncer l’alliance de circonstance entre les communistes et les socialistes dans le département. « Les militants qui sont ici viennent tout simplement dire que le marchandage entre les socialistes et les communistes, explique Christian Cambon, président de l’UMP locale, commencent à en avoir assez. »
A quelques mètres de là, Manuel Valls chemine dans un éco-quartier de la ville comme si de rien n’était. Mais sa promenade est tout de même perturbée par la présence de ce comité d’accueil.
Petit moment de flottement, puis Manuel Valls renonce à déambuler, il s’engouffre dans sa voiture pour rejoindre les militants socialistes dans une salle toute proche. Et là, le Premier ministre motive les troupes. « Il vous reste quatre jours pour le porte-à-porte, pour les convaincre. Comptez sur moi, sur mon engagement », lance-t-il.
Et puis Manuel Valls ressort et manifeste un peu d’exaspération face aux journalistes qui le questionnent sur le chômage. « Je suis en campagne, je ne fais pas deux choses différentes. Faut vous y habituer », s'agace-t-il. Manuel Valls est en campagne et certains jours, ça se passe moins bien que d’autres.