Il préfère donc les meubles aux frondeurs, les placards à la politique, disent les moqueurs. Et ils sont nombreux. Arnaud Montebourg joue profil bas « Je veux tenter dans le privé ce que je n'ai pas réussi dans le public » : une confidence de l’ancien ministre au journal Le Monde.
Et promis, c’est un véritable engagement professionnel. Une bonne nouvelle pour le groupe, c’est en tout cas ce que pensent les marchés. Le titre de la société a pris un peu plus de 1% dès l’annonce, dans une journée où toute la bourse reculait. On ne sait pas si les traders ont lu le tout dernier texte de son blog : « Notes au président de la République sur une autre politique économique possible ».
En tout cas Arnaud Montebourg n’entend pas déserter le champ politique. « Je m’exprimerai comme un citoyen ordinaire, qui doit gagner sa vie et qui est chaque jour confronté à la vie réelle », affirme-t-il. Sans doute l’ébauche d’un nouveau positionnement politique, pour la conquête de l’Elysée, le seul mandat qui l’intéresse, avoue-t- il
En 2011, Arnaud Montebourg avait recueilli 17% à la primaire socialiste, en se posant en champion de la démondialisation.
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