Marche républicaine: la drôle de journée de François Hollande

Au terme d’une semaine traumatisante qui marquera l’histoire de son quinquennat et du pays, François Hollande a vécu un jour plus agréable, dimanche 11 janvier 2015, entouré de personnalités prestigieuses venues du monde entier, pour défiler à ses côtés dans la capitale française. Il était tout simplement au centre du monde. Récit de la journée du président de la République.

« Paris est la capitale du monde », lâche François Hollande devant son gouvernement réuni dans la matinée. La plus grosse délégation de dirigants étrangers jamais vue à l’Elysée est en train d’arriver : ils sont près d’une soixantaine, sans compter l'ancien président et les anciens Premier ministres.

Unité nationale, unité mondiale. Tête contre tête avec la chancellière allemande Angela Merkel, bras dessus bras dessous avec IBK, le président malien. A la marche républicaine, Hollande paraît au centre du monde.

Une minute de silence dans les rues de Paris, quand tout Paris est dans la rue. Et des applaudissements. Personne ne siffle le « président le plus impopulaire de la Ve République ». D’ailleurs, depuis mercredi, François Hollande regagne des points dans les sondages.

Des sourires, de la gravité, le président compassionnel embrasse les proches des victimes, réconforte notamment Patrick Pelloux, l’un des survivants de Charlie Hebdo, effondré dans les bras du chef de l’Etat. Ce sera l’une des images de la journée.

Il n’y a presque qu’au Front national qu’on parle de « récupération politique ». François Hollande, ce dimanche 11 janvier, était un parmi des millions. Il avait appelé les Français à se « lever ». Ce dimanche, la France était debout.

→ à (re)lire sur le ce thème, la Revue de presse du jour : Charlie Hebdo, manif mondiale

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