« Il y aura un avant et un après ». Pour Manuel Valls, l'attentat au siège de Charlie Hebdo a marqué un moment qui restera gravé dans les mémoires. 17 Français ont été tués par des terroristes en trois jours. Un événement inédit, un choc, a estimé le Premier ministre. Pour autant, et même si le Manuel Valls reconnaît des « failles » dans le système, pas question d'annoncer de nouveaux textes sécuritaires.
« Il faut agir de manière impitoyable avec ceux qui s'en prennent aux intérêts fondamentaux de la France, et d'abord à nos concitoyens. Mais il faut le faire avec l'Etat de droit et avec le souci de préserver la cohésion nationale. Il faut le faire aussi sans précipitation. »
Pas de précipitation mais, comme l'a demandé François Hollande, de la réflexion avec l'ensemble des groupes parlementaires pour améliorer les dispositifs. Malgré les appels de la droite en faveur de l'adoption d'un arsenal législatif plus efficace, Manuel Valls a affiché sa volonté de ne pas agir sous le coup de l'émotion.
Pour le Premier ministre, dans l'immédiat, la réponse au terrorisme doit venir du rassemblement des Français. Manuel Valls espère que des millions d'entre eux participeront aux marches républicaines organisées dimanche.