Avec notre envoyée spéciale au Kazakhstan, Anissa el-Jabri
L'étape kazakhe peut surprendre, quand on pense au nombre de Français présents dans ce pays des steppes d’Asie centrale grand comme cinq fois la France. Ils sont une centaine dans la capitale Astana, le double à Almaty, une ville totalement ceinturée par des montagnes enneigées.
Et pourtant, avant de partir, François Hollande a inauguré à Almaty un institut Sorbonne-Kazakhstan, et pour pousser au développement de la langue française le président a lancé l’idée que le pays puisse accéder au poste d'observateur à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). La France, a dit le président, soutiendra la candidature du Kazakhstan. Tout est bon pour intensifier les échanges, universitaires, donc, mais aussi économiques. Le président français dans chacun de ses discours, s’est félicité de l’ouverture dans deux mois de la première liaison aérienne directe entre la France et le Kazakhstan, le meilleur moyen, répète-t-il, d’amplifier les échanges commerciaux entre les deux pays.
Chapka et pelisse kazakh
Il y a néanmoins eu un petit incident diplomatique pendant cette visite. Cette photo de François Hollande en chapka et pelisse kazakh, qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures et fait beaucoup rire. Les conseillers du président ici l’avouent : ils sont furieux de cette diffusion.
Alors cette tenue - un cadeau réservé aux invités de marque – dit-on ici, François Hollande l’a revêtue vendredi matin, pendant un entretien privé entre les deux chefs d’Etat.
C’était au Palais de la présidence, à Astana, la capitale. Il n'y avait pas un seul journaliste, pas même le garde du corps personnel du locataire de l’Elysée. Seulement le photographe privé du président Nazarbaïev. Son cliché a été diffusé dans la nuit sur le très officiel compte Instagram de la présidence kazakhstanaise.