Avec notre envoyée spéciale à Astana, Anissa el-Jabri
Son bilan en matière de droits de l’homme, le président kazakh le sait extrêmement contesté par toutes les ONG. Mais Noursoultan Nazarbaïev l’assume et le défend : « J’ose vous dire que les droits de l’homme au Kazakhstan sont respectés bien plus que dans certains pays européens. Tous les droits fondamentaux, tels qu’avoir un travail, un toit au-dessus de la tête, sont garantis. Il n’y a pas de censure. »
S’il n’y a donc officiellement pas de censure au Kazakhstan, un journal a pourtant été fermé deux semaines avant l’arrivée de François Hollande. En cause : un article qui a déplu.
Au Kazakhstan, comme dans tous les autres pays mis en cause pour leur non-respect des droits de l’homme, François Hollande revendique le même mode d’action. « Chaque fois que je me déplace, je dis la réalité et je fais en sorte de favoriser, autant qu’il est possible, certaines solutions individuelles - c’est le cas ici - et de demander que l’état de droit soit respecté », a-t-il expliqué.
Le président français s’est vu remettre par les ONG une liste de noms. François Hollande, par souci d’efficacité dit l’Elysée, ne dira pas pour qui il a plaidé.