France: les survols de centrales nucléaires par des drones continuent

Cinq centrales nucléaires françaises ont été de nouveau survolées par des drones dans la nuit de vendredi à samedi. Le renfort des opérations de surveillance et une enquête en cours n’y changent rien. Depuis le début du mois d’octobre, 14 installations ont été ainsi survolées. Les responsables de ces survols interdits par la loi ne sont toujours pas identifiés.

Le mystère reste entier. Après Penly (Seine-Maritime) et une autre centrale en Tarn-et-Garonne, survolées jeudi, cinq nouvelles installations nucléaires ont été à nouveau visées. Une fois encore Penly, et aussi Flamanville, Saint-Laurent, Dampierre et Fessenheim – des sites bien éloignés l’un de l’autre.

Le mode opératoire est toujours le même : il s’agit de mini-drones vendus dans le commerce et téléguidés à l'aide d'un simple smartphone. Ces engins munis d'une caméra peuvent voler à une vitesse de 30 à 70 kilomètres à l’heure et ont un système de batterie permettant une autonomie de vingt minutes.

Selon le ministère de l’Intérieur et les spécialistes de la sûreté à l’armée de l’air et au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), ces mini-drones sont trop petits pour représenter un danger. L’organisation non gouvernementale Greenpeace, en revanche, se dit inquiète. Elle demande aux autorités d’arrêter de minimiser les risques et affirme qu’un drone de taille moyenne peut porter une charge explosive suffisante pour endommager une centrale nucléaire.

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