UMP, une rentrée en ordre dispersé

Alors que la majorité traverse une nouvelle tempête, l’UMP apparaît elle toujours divisée. François Fillon faisait hier, mercredi 27 août, sa rentrée politique dans la Sarthe, Alain Juppé était lui à l’université du Medef à Jouy-en-Josas. Et à trois mois du congrès du parti, tout le monde attend de savoir si Nicolas Sarkozy se portera candidat à la présidence de l’UMP.

François Fillon dans la Sarthe, Alain Juppé à l’université d’été du Medef, les ténors du parti font leur rentrée cette année en ordre dispersé. Tous n’attendent qu’une chose : que Nicolas Sarkozy dévoile enfin ses intentions.

« C’est évident qu’on attend la décision de Nicolas Sarkozy, c'est une décision extrêmement importante pour toute l’UMP, confirme l’ancien ministre Gérard Longuet, proche de François Fillon. Mais il y a un facteur important qu’il faut prendre en considération, c’est qu’Alain Juppé a décidé d’accepter le principe de la primaire, ce qui crédibilise ce qui sera notre rendez-vous du choix du candidat à la présidentielle. »

Fillon attaque Hollande

Candidat déclaré à cette primaire, François Fillon a, une nouvelle fois, hier, détaillé une partie de son projet. Des propositions très libérales qui, il en est convaincu, pourront seules permettre à la droite de l’emporter en 2017. Les stratégies de ses adversaires sont, selon lui, vouées à l’échec.

« On ne convaincra pas une majorité d’électeurs en prenant tous les virages à droite, ou en longeant le centre ou en mordant à gauche, a martelé l'ancien Premier ministre. Nous ne gagnerons pas sur de la tactique, nous ne gagnerons pas sur de l’image, nous ne gagnerons pas sur l’idée de revanche. Nous gagnerons sur un projet, sur un projet de vérité, de rupture et de rassemblement. »

Réquisitoire

Pour tenter d’exister face à Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, François Fillon a tenté de se muer en adversaire numéro un de François Hollande, en dressant un véritable réquisitoire contre le chef de l’Etat.

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