Notre-Dame-des-Landes aurait dû voir décoller ses premiers avions en 2017. Pourtant, au-dessus des champs où doivent se construire les bâtiments, seuls des oiseaux sauvages volent.
Levier économique pour certains, ce projet est perçu par des milliers d'écologistes, de paysans et d'habitants comme un gigantesque gâchis économique et écologique.
La ville voisine de Nantes dispose déjà d'un aéroport international, arguent les détracteurs. Pour s'opposer, ils s'appuient sur deux piliers : l'occupation de la zone maraîchère sur laquelle doivent être construit les bâtiments, c'est d'ailleurs là qu'à lieu le grand rassemblement de ce week-end. Et puis l'aspect juridique, en attaquant systématiquement les arrêtés autorisant le début des travaux ainsi que les demandes d'expropriation des agriculteurs alentours.
Et tout cela finit par payer. En février dernier, Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre et ancien maire de Nantes, décide d'attendre le rendu de tous les recours déposé pour débuter les travaux.
Les opposants espèrent maintenant que la situation s'éternise afin que le projet soit abandonné. A travers ce week-end festif, ils montrent en tout cas que leur détermination reste intacte