Abolitions. Un mot à mettre au pluriel car ce processus n'a pas été linéaire a tenu a rappelé le président du Sénat, Jean-Pierre Bel :
« Après la première abolition de 1794, l'esclavage fut rétabli par l'Empire en 1802. Nul ne peut imaginer combien ce retour en arrière fut insuportable pour ceux qui, ayant été reconnus comme des hommes à part entière, furent ensuite rejetés dans l'esclavage. »
Un retour en arrière d'ailleurs combattu par les esclaves, donnant lieu à des combats meurtriers. Et ce n'est que 46 ans plus tard, sous la Seconde République, que l'esclavage fut définitivement aboli. Mais devant des collégiens, François Hollande a tenu à souligner que le combat pour l'égalité humaine se poursuit.
« La promesse d'égalité que la République a faite à ses enfants, il y a plus de 200 ans, nous engage toujours. »
Dans la ligne de mire du chef de l'Etat : les discriminations dont souffrent bon nombre de jeunes. Discriminations dans l'accès à l'enseignement, au travail et à la culture. Un rappel à ses propres promesses de campagne, lui qui a fait de cette jeunesse la priorité de son quinquennat.