Cette date du 10 mai a été instituée en 2001 par la loi Taubira qui reconnaît la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité. François Hollande prend part à cette cérémonie officielle ce samedi dans les jardins du Luxembourg. Pourtant pas question de repentance et encore moins de réparation.
L'an dernier lors de son discours, le chef de l'Etat a opposé une fin de non recevoir à certaines associations qui militent pour des réparations. En revanche, pour François Hollande, la France se grandit quand elle porte un regard lucide sur son passé et notamment sur cette tragédie de l'esclavage.
Le débat relancé
Pourtant, cette loi mémorielle relance le débat. On le voit notamment avec le nouveau maire Front national (FN) de Villers-Cotterêts, dans le nord de la France, qui refuse de célébrer cette 9e journée de commémoration de la traite sous prétexte qu'elle serait synonyme de repentance.
Loin de ces polémiques, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) vient de signer un mémorandum avec le tout nouveau Conseil représentatif des Français d'outre-mer (Crefom) pour soutenir la construction en Ile-de-France d'un mémorial sur l'esclavage.
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