C'était le 7 mai au matin à 2 h 41 très exactement. Le général Jodl signe la capitulation sans conditions des forces nazies, dans une petite salle de classe du collège technique de Reims qui sert de quartier général aux forces alliées.
Après lui, les représentants russe, anglais, américain et français émargent le document.
L'ambiance est grave. C'est l'instant décisif où d'ultimes accords sont négociés. Le document annonce la fin des combats. Il est bien daté du 7. Pourtant, l'Histoire a retenu le 8 mai comme jour de la fin de la guerre.
Deuxième signature
C'est à Staline qu'on le doit. Le dirigeant de l'URSS n'aurait pas apprécié de voir la capitulation allemande signée en France qui plus est par un membre secondaire de son état-major.
Alors, il y eut une deuxième signature. Le 8 mai cette fois à Berlin à 23 h, soit, avec le décalage horaire, à 1 heure du matin à Moscou, ce qui explique que la victoire soit célébrée le 9 mai en Russie. Entre le 7, le 8, le 9 mai, une chose est sûre : en France c'est bien le 8 mai qui est un jour férié.