La note qui révèle ce cyber-espionnage français émane des millions de documents d'archives de la NSA fournis par Edward Snowden. Depuis 2009, une sorte de « cheval de Troie » informatique créé par les renseignements français se serait infiltré dans les sites d'institutions de plusieurs pays parmi lesquels la Grèce, l'Espagne, la Côte d'Ivoire, l'Algérie ou encore l'Iran. En Iran justement, l'attaque viserait des organismes en lien avec le programme nucléaire du pays.
Muscler son savoir-faire
Avant la mise en service de cet implant informatique espion, la France tirait ses informations sur le nucléaire iranien des services secrets israéliens ou encore américains. Mais, depuis 2009, le renseignement hexagonal aurait décidé de muscler son savoir-faire en cyber-espionnage et serait désormais à même d'échanger des données avec d'autres grands services secrets. Ce qui est bien plus intéressant pour lui.
Reste qu'après s'être insurgée contre les méthodes d'espionnage des Etats-Unis dévoilées par l'affaire Snowden, la France pourrait bien passer du rang des victimes à celui des accusés.