Manuel Valls découvrant l'existence des écoutes dans la presse : cette version du locataire de la place Beauvau étonne beaucoup certains ex-responsables policiers ou d'anciens ministres de l'Intérieur. Pour Claude Cancès, ex-patron de la PJ de Paris, « cela paraît invraisemblable que le ministre de l'Intérieur n'ait pas été au courant et ça dès le début des investigations ». A droite, on ironise sur Manuel Valls, « l'homme le plus mal informé de France ».
A gauche, les adversaires du locataire de la place Beauvau sentent le bon moment pour le cibler. Pas question de l'accuser de double jeu, on préfère mettre en doute son action : « Manuel Valls ne savait pas pour Cahuzac, il ne savait pas pour Julie Gayet, il ne savait pas pour les écoutes. Une fois ça va, trois fois, bonjour les dégâts », dit un député très énervé. Cet élu ajoute : « C'est le ministre de l'Intérieur le plus incompétent de la Ve République ».
Ses adversaires se frottent les mains et se prennent à rêver avec qu'avec cette affaire, Manuel Valls qui avait déjà décroché dans les sondages, est peut être définitivement disqualifié dans la course à Matignon.