L'aménagement de cette plate-forme aéroportuaire est désormais autorisé par l'exécutif, tout comme la construction de routes pour desservir ce futur bâtiment. Pour cela, des espèces protégées, vivant sur le site qui doit accueillir cet aéroport, doivent être transférées. Ce transfert est l'objet de deux des quatre textes signés par le préfet.
Sur le papier, tout est prêt donc pour que les travaux puissent commencer. Mais sur le papier seulement, car les opposants au projet ont annoncé leur intention de déposer des recours en référé contre ces arrêtés. Cette procédure judiciaire devrait repousser de deux mois au moins une application possible de ces mesures.
Le PS régional sous pression
Il y a aussi la réalité politique. Au Conseil régional, le parti Europe Ecologie-Les Verts est actuellement dans la majorité. Mais EELV a prévenu qu'il la quitterait si les travaux commençaient, ce qui mettrait alors les socialistes en minorité.
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Enfin, deux cents militants opposés à l'aéroport occupent toujours le site de Notre-Dame-des-Landes. Ils n'entendent pas en partir, et une évacuation musclée serait difficile à défendre pour un gouvernement de gauche. Le statu quo devrait donc tenir encore un peu, au moins jusqu'aux élections municipales et européennes.