Pour Jean-Marie Le Pen, être condamné par la justice est devenu une habitude. Sa condamnation la plus emblématique restera celle prononcée en mars 1991. Il avait dû verser 183 000 euros à onze associations pour avoir déclaré, quatre ans plus tôt, que les chambres à gaz étaient « un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». Une phrase qu’il répétera en 1997 et pour laquelle il sera à nouveau condamné par la justice.
En 1998, le président du Front national (FN) de l’époque passe à nouveau par la case tribunal pour ses propos sur l’inégalité des races. Résultat : il écope de 1 500 euros d’amende.
Injures publiques, violences et contestation de crimes contre l'humanité
La peine à laquelle il a été condamné quelques jours plus tôt est beaucoup plus lourde : un an d’inéligibilité, trois mois de prison avec sursis et 750 euros d’amende. Jean-Marie Le Pen est reconnu coupable d’injures publiques et de violences. Les faits remontent à 1997 : lors de la campagne des législatives, il a agressé une élue socialiste à Mantes-la-Jolie.
Autre épisode marquant de son parcours judiciaire : en juin dernier, le président d’honneur du FN est définitivement condamné à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité. En 2005, il avait jugé que l’occupation allemande en France n’avait pas été « particulièrement inhumaine ».