Avec notre correspondant régional, Patrice Gouy
Juan Hernandez a fait sa première apparition publique comme futur président du Honduras. Il a lancé un message d’unité pour faire face à l’extrême violence qui touche l’ensemble du pays.
Cet homme de 45 ans, avocat, conservateur mais très pragmatique, est parvenu en trois mois à remonter l’handicap de 10 points qu’il avait sur la candidate de centre gauche Xiomara Castro et à la battre de plus de 6 points. Un écart suffisant pour faire taire les rumeurs de fraude.
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Néanmoins, c’est ce miracle que réfute Xiomara Castro. Elle déclare avoir gagné ces élections et réclame un recomptage des suffrages, voix par voix, bureau de vote par bureau de vote.
Le candidat Salvador Nasralla, du Parti Anti Corruption, estime lui aussi qu’il y a eu fraude et manipulation des résultats. Il s’étonne de n’avoir pu vérifier le fonctionnement du logiciel utilisé pour la transmission des données.
Juan Hernandez a annoncé une commission de transition présidentielle. Il estime que cette élection était un référendum sur la police militaire qu’il entend mettre dans les rues, dès son accession au pouvoir, le 27 janvier prochain.