Débarqué sans ménagement en août dernier de son poste de numéro deux de Renault par Carlos Ghosn, le patron de Renault, qui avait peu apprécié ses offres de services à l'extérieur, Carlos Tavares n'a guère tardé à rebondir. Il lorgnait vers General Motors, on le disait intéressé par Aston martin, ce sera finalement PSA Peugeot Citroën.
Celui qui disait, dans l'interview à Bloomberg qui lui a coûté son poste, qu’«à un moment donné, vous avez l'appétit pour devenir numéro un» devra cependant patienter quelques mois avant de parvenir à son but. Pour faciliter l'alliance avec le chinois Dongfeng, l'actuel patron de PSA, Philippe Varin, devrait s'effacer courant 2014.
Carlos Tavares, 55 ans, est entré en 1981 chez Renault où il a fait carrière avant de passer, de 2005 à 2011, chez Nissan, le partenaire japonais de Renault. Il revient ensuite comme directeur général délégué du groupe français. Carlos Tavares présente le profit idéal pour PSA dans sa situation actuelle. Il a déjà une belle expérience à la direction d'une alliance internationale entre constructeurs automobiles comme celle qui se profile entre PSA et Dongfeng.