Ecotaxe en France: le gouvernement ferme face à l'ultimatum des bonnets rouges bretons

Alors que l'enquête préliminaire sur les conditions d'attribution du contrat liant l'Etat a Ecomouv, chargée de collecter cet impôt, est réouverte, le gouvernement n'a pas cédé à la pression des bonnets rouges bretons. Ces derniers avaient fixé un ultimatum pour exiger la suppression de l'écotaxe. Il prône désormais la fermeté notamment vis-à-vis des auteurs de dégradations lors des manifestations.

La porte de la sous préfecture de Morlaix défoncée, cinq portiques écotaxe détruits, des outrages, des violences, les manifestations des bonnets rouges bretons ont été émaillées de nombreux incidents. Le gouvernement a décidé de réagir avec fermeté.

« Les auteurs indentifiés de violences et de dégradations feront l'objet de convocations devant le tribunal correctionnel de Quimper », a déclaré Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale. Une manière de montrer qu'il n'y aura pas d'impunité pour les responsables de ces dérapages alors que la question commençait à se poser puisqu'il n'y avait eu aucune interpellation.

La bataille se poursuit

Dans le bras de fer entre le gouvernement et les protestataires bretons, le Premier ministre a donc tenté de reprendre la main et de montrer les limites. Notamment en rejetant un peu plus tôt, l'ultimatum lancé par les bonnets rouges pour obtenir la suppression pure et simple de l'écotaxe.

« L'ultimatum, ce n'est pas une bonne méthode », a dit Jean-Marc Ayrault qui prône la poursuite du dialogue engagé entre les différentes parties autour du préfet de région. Une méthode qui ne convainc pas les bonnets rouges. Ils ont d'ores et déjà annoncé qu'ils allaient poursuivre leur mobilisation.

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