Le premier groupe de presse français met en vente de nombreux titres

Le groupe de presse Lagardère Active, propriétaire de nombreux magazines, vient d'annoncer son intention de se séparer de près de la moitié de ses publications. Plusieurs centaines de salariés du groupe se sont réunis en assemblée générale, et, à l'unanimité, ont voté une grève générale pour le lundi 21 octobre. Un coup de massue pour les salariés, une décision de manager plutôt que d'éditeur au regard de la stratégie adoptée, comme l'explique Jean-Marie Charon. Il est chercheur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des médias.

Globalement, Lagardère souhaite se défaire de titres comme Auto Moto, Be, Campagne et Décoration, Le Journal de la Maison, Maison & Travaux, Mon Jardin Ma maison, Psychologies Magazine, mais aussi Union, Première et Pariscope. La stratégie du groupe serait de centrer son activité autour des titres les plus importants, tels que Elle, Paris-Match et Télé 7 Jours. Les élus du Comité d'entreprise de Lagardère estiment que 570 emplois sont menacés. La direction, interrogée par l'AFP, n'annonce que 350 postes concernés par ce plan d'action, « mais seulement dans un scénario du pire », explique Denis Olivennes, président du directoire du groupe Lagardère Active.

Partager :