« Le Front national est un parti d’extrême droite », voilà ce qu’a martelé le premier secrétaire du PS tout au long de son discours, Harlem Désir qui n’a pas manqué d’ironiser sur ce sujet : « Quand madame Le Pen nie être d’extrême droite, je me dis qu’il y a décidément dans cette famille un problème de négationnisme. »
Autre front de bataille pour les socialistes, le programme du FN : immigration, priorité nationale... Sarah Proust, chargée de la riposte au PS, égrène ce qu’elle appelle « les mensonges » du Front national : « On ne peut pas répondre à leurs arguments avec nos arguments. Il faut d’abord démonter, déconstruire le discours du Front national pour montrer que derrière quelques changements, ils avancent masqués pour attirer les électeurs et notamment les plus jeunes. »
Bataille sur le terrain de l'action
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Vincent Peillon, le ministre de l’Education, ont défendu la politique gouvernementale pour opposer l'action du PS et le discours lepéniste. Le président des Jeunes socialistes est allé dans le même sens. « Sincèrement, point de salut dans l’échec de la gauche, a souligné Thierry Marchal-Beck . La réussite de la gauche est la condition nécessaire et indispensable à la lutte contre l’extrême droite. »
Au-delà du discours sur les valeurs, la gauche tente de lancer la bataille sur le terrain de l’action, face au FN. Un pari risqué quand la cote de François Hollande est toujours au plus bas.