Au cœur du litige : un liquide de climatisation utilisé par Mercedes et sa maison-mère, Daimler. Paris avait récemment fait jouer une clause de sauvegarde de six mois, considérant qu’une directive européenne adoptée en janvier sur les fluides réfrigérants - pour limiter l’effet de serre - n’était pas respectée par le constructeur.
La marque allemande refuse d’utiliser le seul liquide homologué en Europe depuis lors, en raison de son inflammabilité, précise-t-elle. C’est la filiale française du groupe qui a sollicité le juge des référés du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative dans l’Hexagone. Cette décision du juge des référés est provisoire. La justice administrative française doit désormais juger l’affaire sur le fond.