Depuis le début de l'année, la France obtient sur les marchés des taux d'intérêt très bas, ce qui lui permet de s'endetter à bon compte. La décision de l'agence de notation Fitch, à la mi-juillet, de retirer à la France son triple A n'y a rien fait. Pas plus que les indices économiques qui laissent présager, au mieux, une stabilisation de l'économie française et un ralentissement de l'augmentation du chômage.
Des taux de 0,1 % à court terme
En dépit de cela la France trouve aisément des financements à moyen et long terme, à un taux de l'ordre de 1,4 %. En 2012 ce taux était encore de 1,8 %, et déjà considéré comme très bas.
A court terme la France obtient de la part des investisseurs des taux dépassant à peine 0,1 % à un an. Si l'on prend en compte l'inflation, ces taux deviennent négatifs pour les préteurs. Mais, face à la faiblesse de la reprise économique en Europe, et parce qu’ils sont devenus allergiques au risque, les investisseurs donnent la préférence à la sécurité sur la rentabilité. Ce dont profitent les finances publiques françaises.