Les chiffres publiés par l'Insee sont une mauvaise surprise, surtout pour le gouvernement qui s'était engagé à réduire le déficit public de la France à 4,5% , allant même jusqu'à affirmer que le chiffre serait respecté à un dixième près. Seulement voilà, le déficit est finalement de 4,8% et la dette continue d'exploser.
À la fin de l'année 2012, on a même atteint un nouveau record avec un chiffre qui donne le vertige : la dette publique atteint 90,2% du PIB contre 85,8% en 2011.
Alors pourquoi un tel écart ? Bercy l'explique par une hausse imprévue de 0,1% du déficit public en 2011, laissée par le gouvernement précédent, par le budget rectifictaif européen et par la dégradation de la situation économique en Europe et en France. On se souvient à l'automne dernier d'un certain optimisme de la part du gouvernement. Un positivisme qui laissait sceptique les économistes. Le ministère de l'Economie et des Finances annonçait lui une croissance de 0,3% pour 2012. En réalité, elle a été nulle et cela a forcément pesé sur les recettes de l'Etat.
Mais les ministres du Budget et des Finances se veulent rassurants et affirment que « ces dépassements execptionnels et conjoncturels on été en partie compensés par une stricte maitrise de la dépense ». Pas sur que de tels propos soient de nature à rassurer Bruxelles.