Nouvelle formule pour le baccalauréat version 2013

Les premières épreuves du baccalauréat de la session 2013 commencent aujourd'hui avec les épreuves de philosophie. Un peu plus de la moitié des candidats est inscrite au baccalauréat en filière générale. Le bac professionnel, lui, réunit 28% des candidats et le bac technologique seulement 21%. Comme chaque année le bac scientifique est largement majoritaire. Le plus jeune candidat a 13 ans, le plus vieux a 91 ans et les élèves de terminale inaugurent cette année, la nouvelle formule du baccalauréat. Objectif : donner plus d'autonomie à l'élève.

Ils étaient en seconde quand la réforme du lycée a été initiée sous la droite par le ministre de l'Education nationale de l'époque, Luc Chatel. En toute logique, arrivés en terminale les quelques 660 000 lycéens essuient les plâtres d'un baccalauréat nouvelle formule dont l'objectif affiché est d'améliorer l'orientation et de mieux préparer l'élève à l'enseignement supérieur en lui donnant plus d'autonomie.

Plus d'épreuves orales

Parmi les nouveautés : les coefficients des matières, l'apparition de nouvelles disciplines, mais aussi des épreuves de langues vivantes où l'oral tient une plus grande place. Les élèves passent ainsi en plus de l'écrit deux épreuves orales : l'expression et la compréhension. Des épreuves pratiques sont aussi apparues dans les séries technologiques, par exemple, avec la présentation d'un dossier devant un jury.

Certains syndicats d'enseignants déplorent un bac trop vite refondu. Le Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale pointe aussi le coût exorbitant du bac soit presque 1,5 milliard d'euros. Car le bac, c'est 4 millions de copies à corriger, 170 000 correcteurs et 4 737 centres d'examens. Le coût du bac, une polémique récurrente dans laquelle Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, refuse de rentrer pour le moment.

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