Une cinquantaine de parents d'élèves sont rassemblés dans la cour de l'école, ils débattent des actions à venir.
« En retirant 15 heures sur les 230 heures que nous avons par semaine, cela déséquilibre totalement la pédagogie », estime Gilles Sentenac, père d'élève et président de l'association Decroly, la suppression des 15 heures serait fatale pour l'école. Selon lui, « avec 230 heures, nous pouvions travailler, mais avec 215, nous ne le pouvons plus. »
Marie-Claude Ista est la mère d' un élève qui a récemment intégré l'école Decroly. Elle explique pourquoi elle tient à défendre l'école de son fils. Selon elle, « d'un seul coup, ces apprentissages ont pris du sens et, en tant que parents d'élèves, nous sommes également bien accueillis à l'école, nous sommes dans cette bienveillance là, et nous apprécions énormément. C'est pour cela que nous défendons notre école. »
Les élèves défendent, eux aussi, leur école.
« Tout ce que nous faisons nous apprend à être autonome et rigoureux, explique Charlotte Florentin, en 4e. Dans les autres collèges, il ya des professeurs qui vous disent : "tu fais ça" Et dès qu'il part, tout le monde fait n'importe quoi. Pour ce qui nous concerne, dès que le professeur part, nous continuons notre travail. Les profs nous font confiance, et nous, en échange, nous faisons confiance aux profs. »
Les parents sont décidés à maintenir la pression tant que la restitution des 15 heures ne sera pas assurée.