Les médecins s'en doutaient, mais cette fois-ci, c'est officiel : le coronavirus, le NCoV, se transmet bien d'un individu à l'autre. L'homme qui avait partagé pendant trois jours, du 27 au 29 avril, la chambre du malade à l'hôpital de Valenciennes, alors que la pathologie respiratoire n'était pas encore connue, avait bien été contaminé.
Avant même cette confirmation, et pour justement empêcher cette transmission, l'homme avait été placé à l'isolement en service d'infectiologie au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille. Il y reçoit depuis plusieurs jours des antibiotiques, comme le premier Français souffrant du coronavirus.
Le premier malade se trouve dans un état « stable, mais sérieux », comme l'avait indiqué samedi le professeur Daniel Mathieu, à la tête du service de réanimation du CHRU de Lille.
Rappelons qu’une enquête épidémiologique avait été lancée à la suite de la confirmation, le 7 mai dernier, du premier cas d'infection en France. Cent vingt-quatre personnes au total ont été identifiées dans l'entourage du premier malade comme ayant pu être en contact avec lui ainsi que dans les hôpitaux où il avait séjourné auparavant à Valenciennes et Douai, dans le nord de la France.