Une étude de Greenpeace France dresse une liste noire de quatre centrales nucléaires estimées dangereuses, dont la fermeture devraient être programmée, comme l'explique Yannick Rousselet, chargé des campagnes nucléaires à Greenpeace France.
« François Hollande a prévu de fermer Fessenheim en 2017, explique-t-il, et la question est "sur quels critères ?" et "quels seraient les autres critères pour les autres centrales ?" Est-ce qu’il n’y a pas a priori d’autres centrales qui auraient le même niveau de sureté, même difficultés. On a simplement fait une approche multicritères, multirisques , un comparatif entre les différe,tes centrales, et nos conclusions sont claires : il y a un groupe de cinq centrales qui se détache très nettement des autres comme étant celles qu’il faut absolument fermer en priorité ».
Pour l'ONG antinucléaire, en plus de Fessenheim, il s'agit des centrales de Gravelines, située en bord de mer et en zone sismique, du Blayais, qui serait sous dimensionnée par rapport au risque sismique, du Tricastin, située à proximité d'un grand couloir de passage comme l'autoroute A7 et la centrale du Bugey, qui date de 1978 et qui souffrirait de problèmes structurels.
Un constat non partagé à priori par l'exploitant EDF et par l'Autorité nucléaire qui n'ont pas souhaité s'exprimer mais qui auraient tout de même investi 10 millions d'euros sur ces sites depuis la catastrophe de Fukushima.