Au total, ce sont en moyenne plus de 2 500 accidents veineux qui seraient dus à la prise de pilule contraceptive. Des accidents dus à la formation de caillots et qui tueraient de manière prématurée 20 femmes par an. Toutes les générations de pilules sont visées par ce rapport de l'Agence nationale du médicament, mais l'ANSM l'affirme aussi : 14 décès prématurés sur les 20 évoqués sont attribuables aux pilules de 3e et 4e génération.
Les pilules de 3e et 4e génération au centre des polémiques
Ces dernières sont mises en cause depuis décembre dernier dans une série de plaintes. A elles seules, elles causeraient plus de 1 750 thromboses et embolies. Une confirmation donc du risque accru pour la santé lié à la prise de ces pilules. D'ailleurs, la ministre de la Santé n'a pas attendu ce rapport pour prendre des mesures concernant ces produits de santé utilisés par plusieurs millions de femmes. Marisol Touraine l'avait dit, la prescription de ces pilules de 3e et 4e génération serait mieux encadrée, avec des avertissements de santé de la part des médecins. Et depuis ce mois-ci, cette pilule est non remboursée. A défaut de retirer les pilules de 3e et 4e génération de la vente, l'Agence préconise l'utilisation de moyens alternatifs de contraception et leur prescription seulement en dernier recours.