« Je vais consacrer toute mon énergie à démontrer ma probité et mon honnêteté. La vérité finira par triompher. » Nicolas Sarkozy a donc choisi de rompre le silence pour contre-attaquer, sans pour autant prendre la parole publiquement. Il a préféré utiliser le canal du principal réseau social, Facebook, pour dénoncer « une mise en examen injuste et infondée ».
Depuis que la décision du juge Gentil est tombée il y a quatre jours, les proches de l'ancien président de la République sont montés au créneau. Henri Guaino en tête, qui a plusieurs fois pris pour cible le magistrat bordelais, l'accusant « d'avoir déshonoré la justice » et même « sali la France ». Des propos qui vont lui valoir une plainte de Jean-Michel Gentil.
Même si ses relations avec les magistrats ont été souvent tendues - puisqu'il les avait traités de « petits pois sans saveur » et voulait supprimer les juges d'instruction - Nicolas Sarkozy est resté plus prudent. Dans son message, il affirme avoir « confiance dans l'institution judiciaire ». L'ancien chef de l'Etat va donc utiliser les voix de recours qui lui sont offertes pour contester sa mise en examen. Mais en réclamant une « justice impartiale et sereine », Nicolas Sarkozy indique tout de même qu'il estime avoir été victime de l'acharnement d'un juge.