Mise en examen de Nicolas Sarkozy: l'UMP attaque l'indépendance de l'institution judiciaire

Le tonnerre a grondé, jeudi 21 mars 2013 au soir, dans le ciel politique français avec la mise en examen de l’ancien président, Nicolas Sarkozy. Ce vendredi, bruyante riposte de la droite, à commencer par celle de Nicolas Sarkozy qui par la voix de son avocat dénonce un traitement judiciaire scandaleux.

Réaction outragée de l'ancien président ce matin, à l'instar de la riposte extrêmement musclée des ténors de la droite qui passé la stupéfaction, ont choisi de contre-attaquer sur le thème de « l'acharnement judiciaire » voire du « complot politique » contre Nicolas Sarkozy.

Ainsi l'ancien ministre Christian Estrosi dénonce « des méthodes aux relents politiques évidents ». L'ancien conseiller spécial Henri Guaino estime que « le juge Gentil a déshonoré la justice ». Quant à l'ancien Premier ministre François Fillon, il dénonce une mise en examen « aussi injuste qu'invraisemblable ».

Attaque en règle donc contre la justice française, coupable aux yeux de la droite d'avoir sali un Nicolas Sarkozy présenté par tous à l'UMP comme forcément innocent. De fait, on ne doit pas absolument pas oublier dans cette affaire la présomption d'innocence de l'ancien chef de l'Etat.

Face aux attaques de la droite, la gauche a décidé elle aussi de monter au front après une relative discrétion. « Des attaques insupportables », a condamné le patron du Parti socialiste, Harlem Désir qui a également mis la droite en garde contre toute « pression » sur la justice.

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